Accord historique sur le nucléaire iranien
Est-ce un virage de la politique en Iran pouvant apaiser les tensions dans l'une des régions les plus sensibles du monde ? Un accord intérimaire sur le nucléaire a été conclu Il y avait des sourires chez les diplomates français et américains, de l'inquiétude et des doutes du côté israélien. Que faut-il retenir de cette négociation.
Des embrassades entre diplomates au milieu de la nuit. L'accord vient d'être signé. Il n'est valable que pour 6 mois, mais après 10 ans de crise, l'Iran accepte de limiter son programme nucléaire.
Cet accord de Genève sur le nucléaire iranien est une avancée importante pour la sécurité et pour la paix.
Depuis Washington, Barack Obama salue lui aussi cet accord.
La diplomatie a ouvert une nouvelle voie vers un monde plus sûr. Où nous pourrons vérifier que le programme nucléaire de l'Iran est pacifique et qu'il ne peut fabriquer l'arme atomique.
L'Iran s'engage à limiter à 5 % son enrichissement d'uranium, ce qui, techniquement, l'empêche de fabriquer une bombe, à neutraliser son stock existant, et à accepter des contrôles renforcés de ses sites. En contrepartie, les Occidentaux allégeront les sanctions économiques et débloqueront en partie les avoirs iraniens gelés dans le monde. A la sortie, le ministre iranien des Affaires étrangères est applaudi par les journalistes de son pays.
J'ai confiance qu'avec une vraie coopération, nous progresserons. Ce n'est qu'une première étape.
Mais en Israël, le gouvernement conservateur fustige l'accord.
C'est une erreur historique: l'accord ne rendra pas le monde plus sûr.
Un jugement que ne partagent pas tous les responsables israéliens. Shimon Peres, ancien Premier ministre, a souhaité donner une chance à la diplomatie.
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