Accident de train : retour sur les événements

Dans un instant on vous entendra Pierre Serne, vice-président de la région en charge des transports, car vous dénoncez le manque d'investissements sur cette ligne. Pendant plus de 12 heures, pompiers et Samu se sont relayés au chevet des blesses.

Une rame éventrée, un amas de tôles. Pour cette équipe cynophile, le travail commence. Ce chien cherche une présence humaine, d'éventuelles nouvelles victimes piégées sous le train Corail. Des pompiers ont été appelés en renforts. Une course contre la montre qui dure depuis plusieurs heures. Le train Paris-Limoges 3657 vient de dérailler: il est 17h14. Sur deux voies, ces wagons sont encastrés, le quai central pulvérise Un train disloqué en pleine gare. Sur le quai d'en face, des voyageurs filment, incrédules. Les premiers secours arrivent quelques minutes plus tard. Le parvis de la gare se transforme en hôpital de campagne. Des victimes sonnées, hébétées.

Il aurait suffi que je sois dans le wagon 2 pour ne pas en réchapper. Physiquement, ce sont les nerfs qui fonctionnent.

Le train s'est couché et les vitres ont éclaté.

On se demandait à quelle sauce on allé être mangés. Esc-ce que la voiture allait ou pas se coucher ? Elle est restée debout.

Les blessés les plus graves continuent d'être écvacués. Samu, pompiers, Protection civile, tous les secours sont mobilses. Les cas les plus sérieux sont transportés par hélicoptère, vers les grands hôpitaux du sud de Paris. A 20h, les secours doivent desincarcerer, deblayer avec minutie François Hollande se rend sur place pour rencontrer des blesses. Les autorités craignent que d'autres personnes soient sous le train. Les carcasses des wagons sont inspectees a la lampe torche. A minuit, les recherches continuent. Elles se poursuivront une bonne partie de la nuit. 300 pompiers et 20 équipes médicales ont été mobilisés. Le temps s'est arrêté hier en fin d'après-midi dans la gare de banlieue.

Bonjour Fanny Lothaire.