70e anniversaire du Débarquement : Tony Vaccaro, le photographe du D-Day
J'ai eu de la chance. Dans ce village, la coutume, c'est trois bises, il n'y en aurait eu que deux, j'aurais raté ma plus grande.
Tony Vaccaro n'a rien occulté des horreurs de la guerre: les morts, la tristesse. Un regard différent des correspondants de guerre et des conditions de fabrication plus acrobatiques.
Il développait ses négatifs dans son casque, il prenait même ceux de ses camarades car il avait besoin de plusieurs bains. Là, on retrouve les conditions de vie du G.l.
Tony Vaccaro adore transmettre aux jeunes générations et expliquer qu'il détestait guerre.
Pour en faire de meilleures, j'ai pris l'appareil comme une arme. D'un côté, je tirais avec mon fusil, de l'autre, je visais avec mon appareil.
70 ans après le Débarquement, Tony Vaccaro est un pacifiste convaincu, un soldat, un photographe devenu modèle.
D. Pujadas : Notre enquête est sur le vin bio. Il y a quelques années, ils étaient en marge, aujourd'hui les ventes bondissent mais les prix aussi. Quelle différence de qualité.
A priori, des vignes du Languedoc comme les autres. Pourtant, elles sont biologiques, cultivées sans pesticides. Nicolas et son père sont aux aguets. Leur crainte, voir apparaître un champignon qui attaque la vigne.
Pour l'instant, on n'a pas vu de tâche de ce champignon sur les feuilles.
Par précaution, ils vont quand même traiter. Dans cet énorme pulvérisateur, pas de pesticides. Ils sont remplacés par des produits présents à l'état brut dans la nature.
On utilise du soufre que l'on applique sur les feuilles. Ce sont uniquement des éléments naturels que l'on trouve dans le sol. On les met à faible dose.
Faibles doses de soufre ou de cuivre, mauvaises herbes retirées à la main. Résultat, depuis 4 ans, ces vignerons ont vu revenir des insectes utiles, qui ont aidé à éliminer une araignée rouge dévastatrice.
On lui a trouvé des prédateurs naturels, du coup on a des vignes saines naturellement sans utiliser aucun produit chimique.
Converti grâce à son fils, Jean-Luc appréhendait il y a 4 ans. Qui dit bio dit plus de surveillance, plus de risques, 30% de travail supplémentaire. Il a dû embaucher un salarié pour produire parfois moins mais il ne regrette pas ses bidons de pesticide.
C'était un peu la pharmacie.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.