50 milliards d'euros d'économie : les pistes selon Manuel Valls

Jean Serrat : Je suis très optimiste. Deux sons identiques qui donnent la présence de deux boîtes noires, me laissent à penser qu'on est prêt du but.

Manuel Valls s'apprête donc à entrer dans le vif du sujet. Discours et vote de confiance demain, on y viendra dans un instant. On commence à connaître le détail du plan d'économies publiques de 50 milliards. Selon Les Echos, la Sécurité sociale serait la première concernée.

Berlin : c'est ici que Michel Sapin, le ministre des Finances, a dévoilé en avant-première à son homologue allemand, ses arbitrages pour faire baisser les dépenses publiques.

Les économies budgétaires nécessaires, inscrites dans la réalité, avec dés décisions qui seront difficiles, courageuses, et que NOUS assumerons pleinement.

Pour trouver ces 50 milliards d'euros d'économies en 3 ans, le gouvernement a passé au crible toutes les dépenses, dans tous les échelons de l'administration. Selon des sources proches de Bercy, l'effort le plus important sera demandé à la Sécurité sociale, soit pas moins de 23 milliards d'euros. Avec, selon le journal Les Echos, une restructuration des hôpitaux, et davantage de médicaments génériques. Autre piste, une simplification du remboursement des soins, entre ceux pris en charge par la Sécu et ceux payés par les mutuelles. De son côté, l'Etat devrait réaliser 17 milliards d'euros d'économies. D'abord, c'est une piste, en gelant le point d'indice des fonctionnaires jusqu'en 2016, et, ensuite, l'allocaion logement (APL) pourrait augmenter moins vite que l'inflation. La gestion du versement des retraites, très coûteuse pour l'Etat, pourrait être elle aussi réformée. Quant aux 60.000 créations de postes dans l'Education nationale, elles pourraient être remises en cause, même si le minsitre de l'Education dément.