14 juillet : "En attendant le défilé"
Faut pas nager dans les 2 heures qui suivent, le temps que la crème agisse.
Pour éviter les piqûres, prudence avant d'embrasser la grande bleue.
Suite et fin de notre série sur les préparatifs du 1.
Juillet. Tôt ce matin, répétition générale sur les Champs-Elysées, sous la houlette du gouverneur militaire de Paris. Le ministre de la Défense avait fait le déplacement.
La répétition de ce matin commence par un scénario catastrophe. En plus défilé, un blindé tombe en panne. Très vite, une équipe de dépanneurs arrive. Le véhicule est tracté et évacué de la Concorde.
Ça a pris combien de temps.
1 minute 30. C'est bien.
Un exercice réussi pour ces équipes. Les seules qui préféreraient ne pas avoir à sortir. Un peu plus loin, dernier moment de détente pour les légionnaires avant de se préparer a défiler. Et à la Légion, on est pointilleux.
A gauche, alignement.
On n'a jamais droit a l'erreur. C'est les derniers réglages pour être sûrs de tout bien enchaîner.
Aux côtes des militaires, des jeunes du service civique.
Il faut être de part et d'autres des lignes blanches.
On est des privilégiés d'être là.
Sur la place, un autre invité d'honneur arrive.
Bonjour M. le ministre.
Aux côtes du gouverneur militaire de Paris, Jean-Yves Le Drian tenait à assister à la dernière répétition.
Est-ce que ça marchera bien. C'est normal que le ministre soit là pour voir si tout va bien. Et aussi pour leur dire que ce sera un grand défile.
Ce sont les troupes à pied qui ouvrent le bal. Ils sont tous parfaitement alignés. Extrait musical.
Puis c'est au tour des formations musicales. "Aux armes, citoyens.
Dans la tribune, il ne regarde pas le spectacle mais le chrono. Le colonel est monsieur timing du défilé.
Ce n'est pas uniquement des troupes qui défilent. Y a toute une coordination. Il y a un défile aérien d'ouverture.
Dans le ciel, un hélicoptère survole Paris pour le bouquet final. Les parachutistes de l'Ecole des troupes aéroportées se jettent dans le vide. Ils enchaînent quelques figures pour venir se poser devant la tribune présidentielle. Un atterrissage au millimètre.
Cela s'est bien passé, le vent s'est calmé. Cela nous a facilité la tâche. L'entraînement avec le vent fort était difficile. Aujourd'hui est un jour facile.
"Le chant des partisans" résonne sur la Concorde. Plus personne ne bouge. Chant des partisans.
Dernier instant solonnel, il est 7h30, la répétition se termine. Bilan positif pour le général Charpentier.
On voit encore des détails à parfaire, on le fera entre soldats.
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