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Désintox. Non, les parisiens ne vont pas libérer leur logement pour les JO.

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Article rédigé par Désintox - Arte
France Télévisions
Dans un tweet publié mercredi 3 mai et vu près de quatre millions de fois, un internaute a reproduit un document où l'on peut lire : "nous vous proposons de libérer votre logement sur les mois de juillet et août 2024".

D'où vient l'intox ?

Dans un tweet publié mercredi 3 mai et vu près de quatre millions de fois, un internaute a reproduit un mail, titré «sondage express». Un document où l'on peut lire : «Cet événement international [les JO] entraîne des besoins importants en terme de logements. La délégation interministérielle de Paris 2024 nous a contactés à ce sujet » Et de poursuivre : «Nous réfléchissons à ce que nous pourrions mettre en place. L’une des solutions envisagées est la suivante : sur la base du volontariat, nous vous proposons de libérer votre logement sur les mois de juillet et août 2024, [il] serait récupéré pour le compte de Paris 2024, […] votre loyer serait pris en charge à 100 % sur les deux mois.» Dans la foulée, l’info est relayée par un très gros compte, Cerfia, fort d'un demi-million d'abonnés, qui attribue ce mail à la mairie de Paris.

Pourquoi c'est faux ?

Le premier adjoint, Emmanuel Grégoire, dément l'information sur Twitter, un peu plus tard dans la journée. «Non, Paris ne demande pas aux Parisiens de prêter ou louer leur logement pour les Jeux olympiques», réagit l'élu. Un démenti qui conduit le compte Cerfia à supprimer son tweet et à s'excuser.

A raison. Car ce mail, en réalité, ne venait pas de la mairie de Paris, mais d'une résidence d'étudiants, comme l'a confirmé à Désintox la délégation interministérielle aux JO. Avant de rassurer : «Personne ne sera viré de son logement. On viendra au contraire en aide aux étudiants en difficulté, qui payent même s’ils ne sont pas là, pour ne pas perdre leur appartement». A ce jour, 18 000 places auraient été trouvées, permettant de couvrir une grande partie des besoins, indique la délégation aux JO, qui continue néanmoins de chercher.

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