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Désintox. Non, le policier n'a pas été convoqué par l'IGPN pour avoir blessé un bébé.

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Article rédigé par Désintox - Arte
France Télévisions
Le 24 février dans la soirée, un tweet, vu près de 2 millions de fois, relaie un courrier de convocation d’un policier à l’IGPN, la police des polices.

D’où vient l’intox ?

Le 24 février dans la soirée, un tweet, vu près de 2 millions de fois, relaie un courrier de convocation d’un policier à l’IGPN, la police des polices. « Mon fils qui est CRS depuis 13 ans a reçu ce courrier… Il risque donc d’être sanctionné pour les simples raisons d’avoir riposté à des agressions et d’avoir voulu animer la vie de sa brigade. Un pays qui ne soutient pas ses forces de l’ordre est un pays malade » peut-on lire en commentaire. Photo à l’appui, la convocation décrit des faits tous plus caricaturaux les uns que les autres. Parmi lesquels : celui d’avoir, lors d’une manifestation, blessé un bébé et « d’avoir menti en invoquant la légitime défense». Dans les commentaires, des internautes prennent ce courrier au premier degré, souhaitant que le policier soit sanctionné.

Pourquoi c’est faux ? 

Ce tweet provient d’un compte influent, habitué du second degré et de canulars viraux. Le lendemain, le compte Twitter de la Police nationale a pourtant jugé utile de démentir, dénonçant «un faux courrier de convocation à l’IGPN à l’encontre d’un policier relayé de manière humoristique ». Et d’ajouter : «Même le second degré et l’humour méritent un minimum de discernement et de responsabilité.» 

Auprès de Désintox, l’auteur de la blague confirme : « C’est évidemment une fausse lettre, j’en ai déjà fait plusieurs. Il n’y avait aucune autre intention que de faire rire.» Il ajoute, concernant la réaction de la police : « C’est assez aberrant tout ça.» Certains internautes s’étonnent et pointent du doigt «la police anti-humour ». D’autres constatent : «Les comptes parodiques n’ont qu’à bien se tenir.»

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