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Xynthia : deux mois après la tempête les côtes de Charente-Maritime et de Vendée se relèvent

Deux mois après le passage de la tempête Xynthia, la Vendée et la Charente-Maritime continuent de subir les conséquences de ces vents violents qui ont balayé le littoral. Habitat, tourisme, digues, économie, agriculture...les dégâts causés par la tempête du 28 février sont considérables

franceinfo

Radio France

Publié le 01/11/2011 23:00 Mis à jour le 02/05/2014 12:26

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Premiers touchés, les habitants de Vendée et de Charente-Maritime. Plus de 1.500 maisons doivent être détruites. Des habitations situées dans des zones noires. Désormais décrétées inconstructibles et invivables car dangereuses.
Inacceptable pour bon nombre d’habitants qui ont déjà beaucoup perdu et qui se battent pour conserver leur bien. Ces riverains, réunis en association, multiplient les recours et les manifestations pour essayer de changer les choses. (voir ici le reportage sur les deux dernières zones noires définies hier).

D’autres habitants, eux, se résignent à laisser leur maison. L’Etat les dédommagera. A la pointe de l’Aiguillon –sur-Mer certains positivent et profitent de leur dernier été dans leur résidence secondaire. Les premiers rachats de maison sont prévus en juillet ou en août. Les évaluations devraient débuter vers la fin mai. Chaque propriétaire devrait toucher environ 200.000 euros.

Autre problème mis en lumière par le passage de la tempête Xynthia, la nécessité de renforcer les digues. La semaine dernière le président du Conseil général de Vendée, Philippe de Villiers, a rencontré François Fillon pour plaider en faveur d’un plan digue. 100 millions d’euros seraient nécessaires pour la Vendée. L’État serait prêt à en financer 40%, l’Europe 10%, les 50% restant à charge du département et de la région.

Les conséquences de cette tempête continuent également de se faire sentir sur le plan économique. Le secteur du tourisme est très touché et la remise en état des infrastructures est une priorité. En Charente-Maritime ce secteur représente la première source de revenus et alimente 20.000 emplois. Un exemple de ces difficultés : six des 350 campings du département n’ouvriront pas cette année.

Les habitants des zones sinistrées commencent, eux, à revoir les premiers touristes à l’occasion de ces vacances de pâques. Des visiteurs plus nombreux que les riverains qui ne les voient pas forcement d'un bon œil. Qualifiés de "voyeurs" ils viennent se rendre compte par eux-mêmes des dégâts causés par Xynthia le 28 février dernier.