Visite présidentielle chez les Mittal de Gandrange
600 des 1100 emplois du site de Gandrange sont menacés par les projets de l’Indien Mittal. Si le chef de l'Etat se rend sur place, c’est parce qu’il voulait entendre le point de vue des représentants des salariés sur ce projet de restructuration et prendre connaissance des solutions de remplacement proposées par l'intersyndicale.
La CGT appellent les salariés à manifester pendant la visite présidentielle. A la CFDT, on veut surtout éviter de donner à Nicolas Sarkozy une tribune médiatique.
Le chef de l'Etat s’arrête à Gandrange ce matin avant d’aller à Bucarest, pour son voyage officiel en Roumanie avant la présidence française de l’Union européenne.
Ce déplacement improvisé, ressemble à celui que Nicolas Sarkozy avait effectué début novembre au Guilvinec (Finistère) pour rencontrer des marins-pêcheurs en colère, alors qu'il était en route pour Washington. Selon l'Elysée, le chef de l'Etat s'est félicité devant les représentants syndicaux de "l'accord de méthode" auquel sont parvenus la direction de Mittal-Arcelor et les organisations syndicales "pour qu'il y ait le temps nécessaire à une analyse de toutes les issues possibles". Lakshmi Mittal a accepté de geler son projet de fermeture de l'aciérie de Gandrange jusqu'à remise, en avril, du rapport demandé par le comité d'entreprise à un cabinet d'experts pour étudier les options possibles.
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