C'est en arborant une photographie de Bernadett Orosz, une femme qui a été agressée par son ex-partenaire à son domicile, que la députée européenne Katalin Cseh a voulu pointer le laxisme de l'Union européenne vis-à-vis des violences faites aux femmes. "Par la suite, on lui a refusé des soins de santé, on lui a refusé une protection politique et policière et plus tard, le ministre de la Justice hongrois a déclaré plusieurs fois que ratifier la Convention d'Istanbul, c'est de l'hystérie politique", déplore la députée.Une UE trop laxiste ?En effet, l'Union européenne a signé en 2017 la Convention d'Istanbul mais ne ne l'a toujours pas ratifiée. Ce texte repose sur l'idée que la violence à l'égard des femmes et la violence domestique sont une forme de violence sexiste, exercée sur les femmes parce qu'elles sont des femmes. Katalin Cseh demande à ce que les violences faites aux femme soient ajoutées sur "la liste des crimes de l'Union européenne".1 femme sur 3 vivant dans l'Union européenne a été victime de violences physiques ou sexuelles au moins une fois dans sa vie depuis l'âge de 15 ans.