Cet article date de plus de trois ans.

Vidéo L'appel de 18 personnalités pour la création d'une maison des femmes à Marseille

Publié
Temps de lecture : 1min - vidéo : 3min
Depuis 4 ans, La Maison des femmes accompagne des femmes en difficulté ou victimes de violence et les aide à se reconstruire. Aujourd'hui, soutenue par Alexandra Lamy et 18 autres personnalités, l'association veut créer une nouvelle maison à Marseille. Et pour eux, voilà pourquoi c'est essentiel.
VIDEO. L'appel de 18 personnalités pour la création d'une maison des femmes à Marseille Depuis 4 ans, La Maison des femmes accompagne des femmes en difficulté ou victimes de violence et les aide à se reconstruire. Aujourd'hui, soutenue par Alexandra Lamy et 18 autres personnalités, l'association veut créer une nouvelle maison à Marseille. Et pour eux, voilà pourquoi c'est essentiel. (BRUT)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

Depuis 4 ans, La Maison des femmes accompagne des femmes en difficulté ou victimes de violence et les aide à se reconstruire. Aujourd'hui, soutenue par Alexandra Lamy et 18 autres personnalités, l'association veut créer une nouvelle maison à Marseille. Et pour eux, voilà pourquoi c'est essentiel.

Elles sont 18 personnalités à s'engager pour la création d'une Maison des femmes à Marseille. Parmi elles, l'actrice Alexandra Lamy. "Moi je me suis dit, je ne suis pas médecin, je ne suis rien du tout, qu'est-ce que je peux faire ? Je me suis dit, peut-être qu'avec ma petite notoriété je peux faire passer des messages à travers les médias", explique-t-elle. Ce futur lieu se base sur le modèle de la première Maison des femmes créée par la Dr Ghada Hatem à Saint-Denis en 2016. Elle accueille les femmes en difficulté ou victimes de violence, leur offre un parcours de soins et les soutient dans leur reconstruction.

Un projet porté par les professionnels

À Marseille, ce projet est porté par un groupe de professionnels dont fait partie Florence Bretelle, gynécologue-obstétricienne. "Marseille est une ville qui ressemble complètement à Saint-Denis pour lesquelles il y a besoin de coordination dans la prise en charge de ces patientes. C'est-à-dire que les patientes, elles peuvent aller à droite, à gauche, voir les associations, voir un psychologue, voir une assistante sociale, mais finalement, ce qu'on n’a pas, c'est une structure qui ne soit pas hospitalière pure, pas adossé à un service d'urgence disponible pour ces patientes et que ce soient les patientes qui soient au centre de la prise en charge", développe-t-elle. La gynécologue-obstétricienne rappelle également que l'idée n'est pas de placer cette maison dans les quartiers Nord de la ville. "L'hyper-centre de Marseille est très précaire. Même si la violence ne concerne pas uniquement les populations précaires, loin de là."

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.