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Féminicides : des "die-in" dans plusieurs villes pour dénoncer "les défaillances de l'Etat"

A Paris et Toulouse notamment, des militantes du collectif #NousToutes ont participé à des actions pour rendre hommage aux victimes de féminicides et alerter sur la prise en charge des affaires de violences conjugales. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (FIORA GARENZI / HANS LUCAS)

Des actions pour dénoncer "les défaillances de l'Etat et du système juridique" dans la prise en charge des affaires de violences conjugales et de féminicides. Des militantes du collectif #NousToutes ont participé samedi 16 octobre à des "die-in" dans plusieurs villes, notamment à Paris et Toulouse. Sur la place de l'Hôtel de ville à Paris, une centaine de femmes habillées de noir se sont allongées les unes après les autres, tenant chacune une pancarte sur laquelle était inscrit le nom de victimes de féminicides et leur âge. 

"65% de ces femmes assassinées avaient pris contact avec la police ou la justice, mais les pouvoirs publics leur ont tourné le dos", a dénoncé le collectif #NousToutes. "Il serait temps d'arrêter d'expérimenter et de mettre en place des politiques publiques d'ampleur sur tout le territoire", a lancé une membre du collectif, exigeant le déblocage d'une enveloppe d'un milliard d'euros pour financer une politique publique de lutte contre les violences sexistes et sexuelles.

Une augmentation des subventions allouées aux associations, une multiplication des structures d'hébergement d'urgence et une généralisation des dispositifs comme le téléphone grave danger sont aussi réclamés par #NousToutes. Pour porter ces mesures, le collectif a appelé à manifester le 20 novembre à Paris et partout en France, comme il le fait chaque année autour de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes (25 novembre). Une quarantaine de marches sont prévues dans le pays.

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