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Hérault : le compagnon d'Aurélie Vaquier, dont le corps a été retrouvé sous une dalle, mis en examen pour "meurtre aggravé"

Placé en garde à vue pendant 48 heures, l'homme a nié toute implication dans la mort de sa compagne.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Des enquêteurs devant le domicile d'Aurélie Vaquier, disparue depuis le 28 janvier, à Bédarieux (Hérault), mercredi 7 avril 2021.  (PASCAL GUYOT / AFP)

Le corps retrouvé mercredi 7 avril sous une dalle de béton est bien celui d'Aurélie Vaquier. Le procureur de Béziers, Raphaël Balland, a annoncé vendredi 9 avril que le compagnon de cette femme de 38 ans qui avait disparu le 28 janvier, à Bédarieux (Hérault), avait été mis en examen et écroué pour "meurtre aggravé" car commis sur un conjoint. 

Plusieurs éléments ont permis d'identifier le corps, notamment "plusieurs tatouages dont un qui portait le nom d'un ancien chat" de la jeune femme, a précisé le procureur de Béziers lors d'une conférence de presse, en précisant que des analyses génétiques devaient encore être menées.

Les deux médecins légistes de l'institut médico-légal de Montpellier n'ont pu déterminer avec certitude les causes de la mort, rapporte France 3 Occitanie. "Il n'y a pas de lésion visible. Quant à la date de la mort, elle serait compatible avec la date de la disparition d'Aurélie Vaquier, le 28 janvier", a poursuivi le procureur. 

Le suspect nie toute implication 

Placé en garde à vue pendant 48 heures, le compagnon d'Aurélie Vaquier a nié toute implication dans la mort de la jeune femme. "Selon lui, quelqu'un aurait tué Aurélie Vaquier et aurait dissimulé le corps dans l'appartement", a rapporté Raphaël Balland, rappelant que la victime avait été retrouvée dans "une sorte de sarcophage en béton", sous une estrade en bois sur du parquet flottant, dans un local de son appartement. 

En procédure de divorce à Bourg-en-Bresse (Ain) et père de deux enfants, Samire L. "a trois condamnations à son casier judiciaire pour infraction militaire à Marseille en 2007, puis en 2017 et 2019 pour des délits routiers en Suisse, mais aucune condamnation pour violence", a encore précisé le procureur. 

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