Affaire Gérard Depardieu : Emmanuel Macron "a rappelé la présomption d'innocence", se borne à commenter Isabelle Rome

Pour l'ex-ministre déléguée chargée de l'Égalité femmes-hommes, "le plus important", "ce sont quand même les actes" du président de la République. Isabelle Rome cite mercredi le Grenelle des violences conjugales qu'il a initié.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1 min
Isabelle Rome, ex-ministre déléguée chargée de l’Égalité femmes-hommes, invitée de franceinfo mercredi 3 janvier 2024. (FRANCEINFO)

"En tant que chef de l'État", Emmanuel Macron "a rappelé la présomption d'innocence" en s'exprimant sur l'affaire Gérard Depardieu, déclare Isabelle Rome, ex-ministre déléguée chargée de l’Égalité femmes-hommes, mercredi 3 janvier sur franceinfo. La première présidente de chambre à la cour d’appel de Versailles réagit aux propos du président sur France 5, le 20 décembre.

Ce jour-là, le chef de l'État a aussi affirmé que l'acteur, visé par deux plaintes pour viol et agression sexuelle, et mis en examen dans l'un des deux cas, "rend fière la France". Interrogée sur ces propos, et visiblement mal à l'aise, Isabelle Rome s'est contentée de répondre qu'elle n'a "pas d'autre commentaire à faire".

"Le plus important", pour elle, "ce sont quand même les actes". En effet, "c'est sous l'impulsion de ce président qu'a été menée toute cette politique volontariste, notamment ce Grenelle [des violences conjugales], ce qui fait qu'aujourd'hui on a ce signe encourageant, puisque nous avons une certaine baisse des féminicides".

En 2023, 94 femmes ont été tuées par leur conjoint ou ex-conjoint, selon un chiffre provisoire communiqué par la chancellerie mardi 2 janvier. Cela représente une baisse de 20% après les 118 féminicides recensés l'année précédente.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.