Cet article date de plus de quatre ans.

Vidéo "Il y a des gens qui vont rester au tapis et qui vont avoir besoin des Restos du Cœur", estime le fils de Coluche

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 5min
Avec le confinement, ils ont été de plus en plus à faire appel à l'association Les Restos du Cœur pour se nourrir. Alors plus que jamais, les bénévoles se mobilisent pour leur venir en aide. Brut les a suivis.
VIDEO. "Il y a des gens qui vont rester au tapis et qui vont avoir besoin des Restos du Cœur", estime le fils de Coluche Avec le confinement, ils ont été de plus en plus à faire appel à l'association Les Restos du Cœur pour se nourrir. Alors plus que jamais, les bénévoles se mobilisent pour leur venir en aide. Brut les a suivis. (BRUT)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

Avec le confinement, ils ont été de plus en plus à faire appel à l'association Les Restos du Cœur pour se nourrir. Alors plus que jamais, les bénévoles se mobilisent pour leur venir en aide. Brut les a suivis.

À Paris, ce sont 3000 repas qui ont été distribués chaque jour. Pendant le confinement, l'association est venue en aide à de plus en plus de monde en distribuant des paniers repas. Ces distributions ont lieu en plus des permanences habituelles et des maraudes. Par exemple, sur un site à Gare de l'Est, Rolando, bénévole, constate la recrudescence des demandes : "On a, en général, 250 bénéficiaires. Là, effectivement, depuis le confinement, on a eu une augmentation, on est montés jusqu'à 350, 380 bénéficiaires."

Une volonté de s'adapter

L'association s'est donc organisée pour faire face à l'augmentation du nombre de bénéficiaires et pour distribuer plus de paniers repas. "Même si on a moins le temps de parler, de sourire, d'adresser quelques mots aux bénéficiaires, au moins on est là et on essaie de subvenir aux besoins de crise", explique Marianne, une bénévole.

Aussi, les critères pour bénéficier des distributions ont été assouplis. En tout, 72 000 personnes se sont engagées auprès des Restos du Cœur pour lutter contre la pauvreté en France. "Je me dis que si demain on trouvait l'antidote au virus, le vaccin qui nous soigne, malheureusement la précarité ne s'arrêterait pas pour autant", souligne Romain Colucci, administrateur des Restos du Cœur.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.