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Vidéo Contrôle au faciès : "Ce contrôle-là, il m'a montré que la discrimination, il faut faire un truc contre ça"

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En 2017, Zakaria, Mamadou et Ilyas attaquaient l'État français pour discrimination raciale après un contrôle d'identité. Aujourd'hui, 6 ONG mettent l'État en demeure. L'objectif : en finir avec la discrimination.
VIDEO. Contrôle au faciès : "Ce contrôle-là, il m'a montré que la discrimination, il faut faire un truc contre ça" En 2017, Zakaria, Mamadou et Ilyas attaquaient l'État français pour discrimination raciale après un contrôle d'identité. Aujourd'hui, 6 ONG mettent l'État en demeure. L'objectif : en finir avec la discrimination. (BRUT)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

En 2017, Zakaria, Mamadou et Ilyas attaquaient l'État français pour discrimination raciale après un contrôle d'identité. Aujourd'hui, 6 ONG mettent l'État en demeure. L'objectif : en finir avec la discrimination.

"Le 1er mars 2017, on revenait d'un voyage avec ma prof, avec ma classe. C'était un voyage scolaire. On revenait à la Gare du Nord et on est descendus du Thalys et on marchait et j'étais avec deux de mes camarades, Mamadou et Ilyas", raconte Zakaria Hadji Mmadi. "Devant un panneau publicitaire, il y avait trois policiers. Ils ont dit "venez sur le côté". Ils nous ont palpés, ils ont pris nos valises, ils ont ouvert nos valises", se souvient-il. Zakaria raconte que ce contrôle lui a fait prendre conscience qu'il fallait agir face à ces discriminations. Les hommes perçus comme noirs ou arabes sont 5 fois plus concernés par des contrôles fréquents selon le Défenseur des droits.

Après ce contrôle, Zakaria, Mamadou et Ilyas ont porté plainte contre l'État pour "discrimination raciale". Zakaria, Mamadou et Ilyas ont perdu leur procès mais ont fait appel. Dans sa décision, le tribunal a notamment fait valoir le "contexte actuel", lié à "des actes terroristes" et au "trafic de stupéfiants". "Les contrôles pour rien, on voit un groupe de jeunes dans la rue : on va les contrôler. C'est ça, moi je veux arrêter tout ça. Je veux que ça s'arrête", explique Zakaria.

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