Vagues géantes sur le littoral : des dégâts, pas de victime
"C'est la première fois que je vois une mer comme ça, c'est énorme" , raconte Jean-Pierre Kerloc'h, le maire de l'île de Sein, qui décrit un spectacle "dantesque" , devant lequel "on se sent tout petit" . Des vagues de plus de 12 mètres se sont abattues sur la petite île, provoquant quelques dégâts spectaculaires : l'une des deux gares maritimes a été "éclatée par un sac de sable, d'une tonne, placé là pour la protéger... et qui a été emporté comme un fétu de paille" .
Une baie vitrée du complexe de thalassothérapie de Douarnenez a explosé dans la soirée, sous les coups d'une vague.
Même scénario à Roscoff, où la clinique a vu partir neuf baies vitrées, et où trois hôtels ont pas mal souffert également.
Toujours dans le Finistère, à Plouescat, la houle a projeté des cailloux sur les routes, et fait reculer la dune de trois mètres.
Dans les Côtes d'Armor, ce sont une douzaines de maisons qui ont été inondées : les vagues sont passées par-dessus les digues à Plestin-les-Grèves.
Plus au sud, à la pointe du Cap Ferret, en Gironde, une digue de sable s'est effondrée dans la mer, sur plus de 50 mètres.
Mais c'est la côte basque qui a le plus souffert. A Hendaye, un muret de protection a cédé sur une centaine de mètres ; une vague est entrée dans un hôtel-restaurant. A Biarritz, les vagues ont aussi brisé les vitres d'un hôtel. A Saint-Jean-de-Luz, un complexe de thalassothérapie, évacué samedi par précaution, a été dévasté dimanche - les vagues ont fait exploser plusieurs vitrines.
Il ne reste plus que cinq départements du littoral en vigilance orange aux vagues-submersion : la côte Aquitaine. Prudence également du côté des crues, sur l'aval de l'Adour et les estuaires.
Le phénomène devrait s'atténuer dans la journée, par le nord.
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