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Usine Total de Dunkerque : les locaux administratifs occupés

Ils avaient exigé le redémarrage de la raffinerie avant le 15 février, sans quoi ils "prendront possession de l'outil de travail". Les syndicats de l'usine Total de Dunkerque, menacée de fermeture, ont forcé les portes des locaux administratifs ce matin, mais pas les installations pétrolières.
Article rédigé par franceinfo
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Ils sont en grève depuis le 12 janvier dernier. Les salariés de la raffinerie comptent bien durcir leur mouvement, ce mardi. Car l'ultimatum a expiré à minuit, et la direction ne s'est pas rendue aux exigences des syndicats : l'activité de raffinage n'a pas repris sur le site. Les salariés devraient donc mettre leur menace à exécution, et occuper les lieux. Mais ce matin, ils ne semblent pas vouloir occuper les installations pétrolières, mais plutôt les locaux de la direction du site. Ils ont forcé les portes ce matin.

Pas question cependant de redémarrer eux-mêmes la raffinerie. "On n'est pas là pour emmener les gens au tribunal" se justifie Philippe Wullens, délégué syndical Sud. En revanche, les salariés pourraient refuser, selon lui, d'effectuer les tournées de sécurité sur le site, assurées jusque-là par les grévistes et les non-grévistes.

Le but est d'envoyer à la direction un signal fort, alors que le mouvement national doit démarrer mercredi. Les syndicats du groupe Total ont appelé les salariés de l'ensemble des sites du groupe à une grève les 17 et 18 février prochains pour marquer leur solidarité.

Total a annoncé ce lundi qu'un comité central
d'entreprise extraordinaire se tiendrait le 29 mars sur l'avenir de la raffinerie de Dunkerque, menacée de fermeture. 600 emplois - salariés et sous-traitants - sont concernés. Total a déclaré à plusieurs reprises qu'aucun emploi ne
serait supprimé.

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