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Une grève prévue lundi à Météo-France contre une nouvelle organisation et une baisse des effectifs

La production des bulletins de vigilance ne sera pas affectée, précise toutefois la direction de l'établissement public.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Le siège de Météo-France à Saint-Mandé (Val-de-Marne), le 18 novembre 2022. (MARC OLLIVIER / MAXPPP)

Des syndicats de Météo-France appellent à la grève, lundi 13 novembre, afin de protester contre une réorganisation des services de prévision et la "réduction des effectifs" au sein de l'établissement public. "C'est une grève symbolique sur une journée : on cible la journée où il y a une bascule dans une nouvelle organisation", a déclaré à l'AFP François Giroux, représentant du personnel CGT.

"Les personnels qui sont appelés à faire grève sont principalement les prévisionnistes sur toute la France", ainsi "que nos collègues directement impactés par cette nouvelle organisation, notamment ceux des services de développement informatique", a-t-il ajouté. L'intersyndicale FO-CGT-CFDT-Solidaires dénonce une réorganisation qui, selon elle, "vise à centraliser et automatiser la fourniture des données présentes sur le site internet et l'application", "conséquence concrète de la réduction des effectifs".

Des effectifs en baisse pendant plus de dix ans

Contactée par l'AFP, la direction a souligné que le mouvement n'affecterait pas la production des bulletins de vigilance, au moment où plusieurs départements sont en vigilance orange aux crues. "Les productions institutionnelles de sécurité seront assurées dans tous les cas où la situation météorologique le nécessitera", a commenté Météo-France. Une organisation spécifique est mise en place "pour assurer ses missions de sauvegarde des personnes et des biens et un certain nombre de postes font l'objet d'assignation", ce qui permet de produire "les bulletins de sécurité (vigilance, aéronautique, bulletins spéciaux marine...)".

La PDG de Météo-France, Virginie Schwarz, auditionnée au Parlement en vue de sa reconduction, avait souligné en octobre que le contrat d'objectifs et de performance (COP) 2022-2026 signé avec l'Etat était "construit sur l'hypothèse de la stabilité, au moins, des effectifs au-delà de 2022, après plus de dix ans de baisse continue". Elle avait déclaré qu'il n'était "plus possible d'envisager de nouvelles baisses d'effectif au sein de l'établissement" et qu'elle cherchait à "rehausser" les effectifs.

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