Un séminaire pourapaiser la famille socialiste. Des députés, un Premier ministre, des ministres toussont socialistes et ont échangé ce lundi après-midi au cours d'un séminaire quis'est déroulé à l'Assemblée nationale. Alors que lesparlementaires étaient appelés à respecter la discipline de vote dansl'hémicycle, ils demandaient de leur côté à être plus écoutés par le gouvernement,et à pouvoir rencontrer François Hollande.Rencontrer le PrésidentLe chef du gouvernement,la moitié des ministres et 170 députés sur les 292 députés du groupe étaientprésents. Le premier secrétaire du PS, Harlem Désir a aussi participé à cetteréunion à huis clos, prévue depuis un mois.Le moment est difficilepour la majorité. Certes, le combat parlementaire pour le vote d'une loiautorisant le mariage homosexuel a plutôt ressoudé le du groupe socialiste. Mais la publication dupatrimoine des élus, le traumatisme de l'affaire Cahuzac, le vote de la loi surla sécurisation de l'emploi ont largement altéré les relations entre lesparlementaires socialistes et le gouvernement.Les députés "en avaient gros sur la patate ""Les débatsportaient sur notre fonctionnement ", et sur la façon de travailler mieux avec le gouvernement, commel'a expliqué le président des députés socialistes, Bruno Le Roux. Le député deSeine-Saint-Denis a promis d'organiser une rencontre prochaine entre lesparlementaires et François Hollande, mais "pas à l'Elysée ". En effet,pendant la campagne présidentielle, François Hollande s'était engagé à ne pas organiserde réunions avec les députés de la majorité, comme le faisait Nicolas Sarkozy àl'Elysée.Selon le député de l'ailegauche du parti, Jérôme Guedj, les députés "en avaient gros sur la patatedu fonctionnement entre les députés et legouvernement ". "C'était cash, on a pu dire tout ce qui n'allait pas,sans pour autant ouvrir la boite à gifles ", expliqué le député PouriaAmrishahi.Une trentaine de députés qui sont exprimés pour lemoment lors du séminaire. Chacun a disposé de deux minutes. La rencontre sepoursuivra demain afin que chacun puisse continuer à s'exprimer.