Un salarié de Renault meurt après avoir fait un malaise pendant un entretien disciplinaire
"La lumière devra être faite sur cet immense gâchis humain et l'entreprise devra assumer ses responsabilités", a indiqué la CFDT, dans un communiqué.
Un salarié du Technocentre de Renault à Guyancourt (Yvelines) est mort, dans la nuit du mercredi au jeudi 24 novembre, après avoir fait un malaise lors d'un entretien disciplinaire avec la direction du site. Âgé de 44 ans, l'homme était marié et père de famille.
Il a été transporté à l'hôpital Mignot au Chesnay, près de Versailles. L'entretien auquel il était convoqué devait porter sur "une éventuelle sanction disciplinaire pouvant aller jusqu'au licenciement", a indiqué la CFDT, dont un délégué accompagnait ce salarié non syndiqué lors de cette entrevue. Le motif de cette sanction éventuelle n'a pas été divulgué par la direction.
"Il considérait cette procédure comme infondée"
"L'entretien préalable n'avait pas pu être mené à son terme compte tenu de l'émotion et de l'anxiété ressenties, entraînant un malaise de notre collègue, a précisé la CFDT dans un communiqué. Notre collègue considérait cette procédure comme totalement infondée, profondément injuste et vivait extrêmement mal cette période. La lumière devra être faite sur cet immense gâchis humain et l'entreprise devra assumer ses responsabilités."
"C'est avec une grande tristesse que nous avons appris le décès de ce salarié", a indiqué à l'AFP une porte-parole de Renault. La direction "s'associe à la peine de sa famille, de ses collègues et de ses proches".
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