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Un patron séquestré... puis libéré dans le Loiret

Après une nuit de séquestration, le directeur de l'usine chimique Rohm and Hass à Semoy dans le Loiret vient d'être libéré. Il était retenu depuis hier après-midi par ses salariés, qui protestent contre la fermeture programmée du site en 2010 et réclament une prime spéciale de "{100.000 euros par personne}". _ Le site reste bloqué.
Article rédigé par franceinfo
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Réactualisé à 12:42

L'usine, qui emploie 97 personnes, est spécialisée dans la fabrication d'adhésifs spéciaux pour l'automobile et l'emballage. Elle appartient à un groupe américain Dow Chimical, qui a annoncé mi-juillet sa fermeture, et le reclassement d'une dizaine d'employés seulement.

Depuis, les salariés multiplient les actions pour obtenir un plan social digne de ce nom. Ils ont bloqué l'usine pendant deux semaines cet été. Ils estiment que le site est rentable, donc sa fermeture injuste.

C'est pourquoi ils réclament cette prime préjudice spéciale Semoy de 100.000 euros par salarié. Ils avaient donné jusqu'à hier après-midi à leur direction pour donner une réponse. Un CCE est prévu en fin de semaine, mais les salariés espèrent la venue aujourd'hui du PDG France de leur maison mère américaine.

Cécile Quéguiner avec agences

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