Un patient est mort de la rage en Ile-de-France
Le patient décédé jeudi a été contaminé lors d'un séjour
prolongé au Mali. Il était hospitalisé en région parisienne dans un
établissement dont la localisation n'est pas précisée par le ministère des
Affaires sociales.
L'entourage du malade surveillé
Le diagnostic du cas de rage a été confirmé
hier par l'Institut Pasteur. Selon le ministère des Affaires sociales, le
patient avait été contaminé lors d'un séjour au Mali. Il était rentré en France au mois de mars. L'entourage du malade âgé d'une cinquantaine d'années a
été informé et bénéficie d'une surveillance attentive. Les médecins décideront
d'une éventuelle vaccination de ses proches et du personnel soignant.
Des cas de rage très rares
La rage touchant un être humain est très rare en France, le
dernier cas contracté en métropole remonte à 1924, mais en Guyane, un homme en
est mort beaucoup plus récemment, en 2008. Il avait été mordu par une chauve-souris. Depuis 1970, une
vingtaine de cas, contractés à l'étranger, ont été comptabilisés en métropole
et le dernier en date a été recensé en 2003.
Un vaccin efficace, si la rage est repérée
La rage se transmet par la morsure ou la griffure d'un animal infecté et contagieux. Le virus se transmet très exceptionnellement d'homme à
homme, une transmission "théorique" selon Florence Ribadeau-Dumas, spécialiste de la rage et ancienne directrice du centre antirabique de l'Institut Pasteur.
Le vaccin contre la rage (antirabique) peut être prescrit par prévention ou bien
après une "exposition" , une morsure par exemple, mais avant l'apparition des
symptômes. Ils se manifestent par des troubles du comportement et une perte de
la mémoire. La période d'incubation est située entre un mois et un mois et demi.
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