Un nouveau suicide de salarié chez France Télécom, à Lannion

L'homme aurait laissé une lettre qui fait référence à sa déception après une promotion manquée, selon le n°2 de France Télécom Stéphane Richard.

Ce serait d'ailleurs le deuxième suicide, en un mois et demi, dans ce centre de recherche et développement de Lannion. Un site particulièrement touché par les restructurations du groupe et sa politique de délocalisation, selon Sébastien Crozier, de la CFR-CGC/Unsa, premier syndicat du site.

Un suicide de plus, alors que mardi, déjà, les pompiers sauvaient in extremis un employé marseillais de l'opérateur. Il venait lui aussi d'essayer de se pendre à son domicile.
_ Ce jeudi matin, d'ailleurs, Stéphane Richard le nouveau numéro 2 de France Télécom était à Marseille, venu rencontrer les collègues du rescapé.

"les personnels de France Télécom sont toujours en danger" Syndicats

France Télécom, confronté à cette vague de suicides, a engagé des négociations internes pour lutter contre le stress au travail. "Négociations qui doivent aboutir d'ici à la fin de l'année", a assuré Stéphane Richard. La prochaine réunion de négociations doit avoir lieu le 20 octobre.

Or, le 20 octobre, c'est aussi la date qu'ont retenu ce matin les syndicats pour appeler à une nouvelle journée d'actions. Mais choqués après ce nouveau suicide, ils envisageraient d'anticiper les débrayages et manifestations prévus.

En attendant, Un questionnaire sur l'impact de l'organisation du travail sur la santé des employés doit être envoyé aux 100.000 salariés de groupe à partir de lundi. Questionnaire réalisé par un cabinet externe Technologia.

Cécile Quéguiner avec agences

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