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Un millier de travailleurs sans-papiers sont "régularisables"

Ce sera, selon Eric Besson, la conséquence de la nouvelle circulaire envoyée aux préfets. Circulaire édictée par le ministÚre de l'Immigration à la suite de la grÚve entamée par plus de 5.000 salariés dépourvus de titre de séjour il y a plus de six semaines.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
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  (Radio France ©RF/CĂ©line Asselot)

Les syndicats et associations qui soutiennent le mouvement des travailleurs sans-papiers dénoncent réguliÚrement "l'arbitraire" des préfets dans les
critÚres de régularisation. Cette nouvelle circulaire vise donc à préciser les critÚres de régularisation.
Mais ce n'est pas forcĂ©ment une bonne nouvelle pour les milliers de grĂ©vistes sans-papiers : selon le ministre (invitĂ© de France Inter ce matin, vidĂ©o ci-dessous) , seulement "un millier" d'entre eux devraient ĂȘtre rĂ©gularisĂ©s.
Excluant toute régularisation massive, à l'instar de Nicolas
Sarkozy la veille, Eric Besson a indiqué qu'il s'en tiendrait au
"cas par cas", comme le prévoit la loi de novembre 2007, mais
que les critÚres seraient clarifiés.

Ces critĂšres sont :

  • l'anciennetĂ© du sĂ©jour en France, qui doit
    ĂȘtre au moins Ă©gale Ă  cinq ans
  • l'anciennetĂ© dans l'entreprise
    qui doit ĂȘtre Ă©gale ou supĂ©rieure Ă  12 mois
  • la nature de la
    promesse d'embauche qui doit ĂȘtre supĂ©rieure Ă  12 mois
  • "l'intĂ©gration du demandeur".

France Inter - Eric Besson
envoyé par franceinter. - L'actualité du moment en vidéo.

PremiÚre réaction : celle du secrétaire général de la CFDT. Pour François ChérÚque, la circulaire "est trop restrictive
par rapport à tout ce qui s'est fait". Alors que les salariés sans-papiers "paient leurs impÎts, leurs
charges sociales, leur loyer, donc des impĂŽts locaux, qu'ils
occupent un emploi et qu'on a besoin d'eux", on leur refuse une
régularisation.
_ Conclusion du patron de la CFDT : cette
circulaire "ne va rien régler".

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