Un millier de travailleurs sans-papiers sont "régularisables"
Les syndicats et associations qui soutiennent le mouvement des travailleurs sans-papiers dénoncent réguliÚrement "l'arbitraire" des préfets dans les
critÚres de régularisation. Cette nouvelle circulaire vise donc à préciser les critÚres de régularisation.
Mais ce n'est pas forcĂ©ment une bonne nouvelle pour les milliers de grĂ©vistes sans-papiers : selon le ministre (invitĂ© de France Inter ce matin, vidĂ©o ci-dessous) , seulement "un millier" d'entre eux devraient ĂȘtre rĂ©gularisĂ©s.
Excluant toute régularisation massive, à l'instar de Nicolas
Sarkozy la veille, Eric Besson a indiqué qu'il s'en tiendrait au
"cas par cas", comme le prévoit la loi de novembre 2007, mais
que les critÚres seraient clarifiés.
Ces critĂšres sont :
- l'ancienneté du séjour en France, qui doit
ĂȘtre au moins Ă©gale Ă cinq ans - l'anciennetĂ© dans l'entreprise
qui doit ĂȘtre Ă©gale ou supĂ©rieure Ă 12 mois - la nature de la
promesse d'embauche qui doit ĂȘtre supĂ©rieure Ă 12 mois - "l'intĂ©gration du demandeur".
France Inter - Eric Besson
envoyé par franceinter. - L'actualité du moment en vidéo.
PremiÚre réaction : celle du secrétaire général de la CFDT. Pour François ChérÚque, la circulaire "est trop restrictive
par rapport à tout ce qui s'est fait". Alors que les salariés sans-papiers "paient leurs impÎts, leurs
charges sociales, leur loyer, donc des impĂŽts locaux, qu'ils
occupent un emploi et qu'on a besoin d'eux", on leur refuse une
régularisation.
_ Conclusion du patron de la CFDT : cette
circulaire "ne va rien régler".
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