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Un éthylotest sur deux jugé défaillant par Que Choisir

Le magazine de défense des consommateurs a passé au crible douze modèles d'éthylotest présents sur le marché. La moitié d'entre eux sous-évaluerait la quantité d'alcool des utilisateurs.
Article rédigé par Antoine Krempf
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (Maxppp)

Il ne faut pas tout le temps croire ce que dit votre éthylotest.
En l'espace d'un mois, deux études viennent de montrer qu'une grande partie de
ces produits ne sont pas dignes de confiance. Après Auto plus début décembre, Que
Choisir sort également son enquête ce lundi. Résultat : sur les douze produits
testés
par le magazine de défense des consommateurs, six sont jugés
défaillants. Dans le détail, "cinq sont à éviter absolument (trois
électroniques et deux chimiques) et un sixième (chimique) se révèle très
mauvais
".

400.000 éthylotests non-conformes et dangereux

Si vous misez si votre éthylotest pour savoir s'il est sage
de rentrer de votre réveillon ce lundi, mieux vaut surévaluer le résultat
obtenu. D'après Que Choisir, les six éthylotests concernés "vous indiquent
que vous pouvez prendre le volant alors que nous ne devriez pas le faire".
Signe que nombre de ces équipement électroniques posent problème, la répression
des fraudes a annoncé le 20 décembre dernier le retrait de 400.000 éthylotests
jugés non-conformes et dangereux.

Comment choisir son éthylotest ?

D'après Auto Plus et Que choisir, mieux vaut miser sur les
éthylotests électroniques car avec les équipements chimiques "on se
retrouve face à un dégradé difficile à interpréter". Autre conseil :
privilégier les équipements disposant de la norme NF, plus fiables que les
autres. Enfin, s'il fait froid, pensez à réchauffer l'éthylotest entre vos
mains car "le réactif semble inhibé par des températures négatives".

Défaillants mais obligatoires

Qu'on lui fasse confiance ou non, l'éthylotest est de toute
façon obligatoire dans tout véhicule depuis le 1er juillet. En cas d'absence,
l'amende sera de 11 euros à partir du  1er
mars prochain. La mesure a été décidée sous la présidence de Nicolas Sarkozy.
L'actuel gouvernement est en train d'évaluer le dispositif pour savoir s'il le
maintient.

 

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