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Un CDI pour les intérimaires : patronat et syndicats tombent d'accord

20.000 salariés de l'intérim, parmi les plus recherchés, signeront d'ici trois ans un CDI - ce qui permettra aux agences d'intérim d'échapper aux surcotisations chômage sur certains contrats courts, en vigueur depuis le 1er juillet. L'accord doit être validé par un arrêté du ministère du Travail.
Article rédigé par Guillaume Gaven
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Catherine Grain Radio France)

Ils ne seront que 20.000, sur les quelque deux millions de salariés qui, en France, travaillent en intérim aujourd'hui (500.000 équivalents temps plein) - ceux qui présentent les profils les plus recherchés. Mais ils pourront, d'ici trois ans, signer un CDI, un contrat à durée indéterminée. Ils seront alors employés par les agences d'intérim, qui se débrouilleront pour leur trouver des missions. En CDI, ils peuvent espérer notamment un accès plus facile au crédit et au logement...

Après cinq mois de négociations, le patronat et trois syndicats (CFDT, CFTC et CFE-CGC) ont signé l'accord ce jeudi. Pour FO et la CGT, le compte n'y est pas...
Il faut maintenant attendre que le ministère du Travail ne prenne un arrêté.

200 millions d'économies ?

L'accord n'est pas complètement désintéressé : il permet aux agences d'intérim d'échapper à l'augmentation des cotisations chômage sur certains contrats courts, qui est entrée en vigueur le 1er juillet dernier - et qui aurait coûté au moins 200 millions d'euros.

En cas de longue période non travaillée, une "garantie minimale mensuelle de rémunération" - jusqu'à 1,25 Smic pour les cadres) est prévue. Pour la financer, l'indemnité de fin de mission (de 10%) est supprimée, et redirigée vers un "Fonds de sécurisation des parcours".

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