Un automobiliste sur deux ne comprend pas la signalisation routière

Quel encart indique un stationnement interdit ? Une "zone 30" ? Une obligation de tourner à droite ? Autant de questions auquelles tous les conducteurs ne sont pas capables de répondre de manière certaine. Selon une étude de l’association Prévention routière, dévoilée ce lundi dans Le Parisien, un conducteur sur deux avoue avoir des doutes sur la signification de certains panneaux de signalisation routière. Etrangement, sept automobilistes sur dix affirment pourtant être certains de réussir l’examen du Code s’ils devaient le repasser.

Les principales raisons ? La mémoire qui s’érode au fil du temps et le nombre pléthorique de panneaux en vigueur, 700 en France. Sans compter le renouvellement en matière de signalétique. "Il n’ y a pas de contrôle pour obliger les conducteurs à connaître les nouveaux panneaux" , constate Thomas Le Quellec, porte-parole de l’association Prévention routière. Ce dernier tient tout de même à relativiser : "sur les dix dernières années il n'y a  eu qu'une dizaine de nouveaux panneaux" .

Nécessaire remise à niveau

Le fond du problème serait donc le nombre important de pancartes et son corollaire : la nécessité de mettre à jour régulièrement ses connaissances. "On connaît la majeure partie des panneaux mais il faut régulièrement remettre le nez dans le Code de la route. Par exemple, faire des tests sur internet" , recommande Thomas Le Quellec.

D’ailleur, l’association Prévention Routière propose ce type de stage de réactualisation à destination, principalement, des conducteurs seniors, particulièrement demandeurs. L’association met également au défi les automobilistes sûr de leur savoir en mettant en ligne un test de connaissance, composé d’une douzaine de questions, sur le site www.defidelaroute.fr. Pour, enfin, être incollable...