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Un 14 juillet marqué par l'émotion après la mort de 5 soldats français en Afghanistan

C’est traditionnellement un jour de fête nationale. C’est aujourd'hui un 14 juillet sous le signe du deuil. Cinq soldats français sont morts hier matin en Afghanistan, victimes d’un attentat-suicide alors qu'ils protégeaient une assemblée de notables dans la province de Kapisa, au nord est de Kaboul. Cela porte à 69 le nombre de militaires français tués dans ce pays depuis fin 2001.
Article rédigé par franceinfo
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"Nos cœurs de soldats souffrent". La mort de cinq militaires français hier en Afghanistan a profondément touché l’ensemble des troupes engagées sur les différents théâtres d'opérations à travers le monde. " Même si nous nous engageons tous en sachant le risque, mourir pour la France n’est jamais anodin

En France, les célébrations du 14 Juillet seront placées sous le signe de la gravité, a souligné le ministre français de la Défense, Gérard Longuet. Un défilé d’autant plus particulier qu’il met à l’honneur cette année les militaires qui reviennent d'opérations extérieures. Avant le début des cérémonies, Nicolas Sarkozy doit se rendre ce matin au chevet de soldats blessés en Afghanistan, à l'Hôpital d'instruction des armées de Percy (Hauts-de-Seine). Le chef de l'Etat rejoindra ensuite les Champs-Elysées, où les unités basées outre-mer ouvriront le défilé à 10h00. Les militaires de retour d'opérations en Afghanistan ou en Côte d'Ivoire descendront ensuite la plus grande avenue parisienne.

Au total, 5.035 soldats participeront au défilé à pieds, les autres à bord de quelque 300 véhicules et sur 240 chevaux. Dans le ciel parisien, 84 avions et hélicoptères effectueront une présentation aérienne de sept à huit minutes. Les Pompiers de Paris défileront également à pieds ou à bord de leurs véhicules à l'occasion du 200e anniversaire de la Brigade des sapeurs-pompiers de Paris (BSPP). Enfin, ce sera une grande première pour la gendarmerie maritime qui défilera pour la première fois de son histoire : 120 gendarmes salueront le président de la République sur la place de la Concorde.

Cécile Mimaut, avec agences

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