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"Travailler le dimanche, c'est non, non, non !"

Plusieurs centaines de salariés, un millier selon les organisateurs, ont défilé vendredi matin à Paris pour dénoncer les mesures du projet de loi qui prévoit que les commerces non alimentaires pourront désormais ouvrir cinq dimanches par an sur simple demande et jusqu'à 12 dimanches par an au total.
Article rédigé par Cécile Mimaut
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Janvier 2014, lancement des soldes d'hiver dans les grands magasins. Une affiche annonce l'ouverture du magasin le Printemps Haussmann le dimanche © Maxppp)

La mobilisation est une réussite, estime l'intersyndicale du commerce parisien Clip-P (CGT, SUD, CFDT, CFE-CGC et Seci-Unsa) après la manifestation, vendredi matin à Paris, d'"un bon millier" de salariés du Printemps Haussmann, des Galeries Lafayette, du BHV, de Gibert Joseph, de la Fnac ou encore du Bon Marché.

 

Du cortège, parti des Grands boulevards pour l’Hôtel de ville, s'élevaient des slogans tels que "travailler le dimanche, c'est non, non, non, travailler la nuit, c'est non aussi " ou encore "augmenter les salaires, pas les horaires ".

 

Objectif, dénoncer les mesures du projet de loi pour l'activité annoncé par le ministre de l'Economie Emmanuel Macron et qui prévoit que les commerces non alimentaires pourront désormais ouvrir cinq dimanches par an sans autorisation préalable et  jusqu'à 12 dimanches par an au total.

 

Bercy se veut rassurant : le travail dominical se ferait sur la base du volontariat mais les syndicats sont perplexes, à l’image de la CGT pour qui "le gouvernement se fait le porte-parole du Medef".  "Le volontariat n'existe pas et on s'acheminerait vers une banalisation du travail dominical ", souligne Karl Ghazi (CGT).

14.11.2014 Karl Gahzi, secrétaire général de la fédération commerce CGT, demande une règlementation claire pour lutter contre les dérives

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