"Travailler le dimanche, c'est non, non, non !"
La mobilisation est une réussite, estime l'intersyndicale du commerce parisien Clip-P (CGT, SUD, CFDT, CFE-CGC et Seci-Unsa) après la manifestation, vendredi matin à Paris, d'"un bon millier" de salariés du Printemps Haussmann, des Galeries Lafayette, du BHV, de Gibert Joseph, de la Fnac ou encore du Bon Marché.
Du cortège, parti des Grands boulevards pour l’Hôtel de ville, s'élevaient des slogans tels que "travailler le dimanche, c'est non, non, non, travailler la nuit, c'est non aussi " ou encore "augmenter les salaires, pas les horaires ".
Objectif, dénoncer les mesures du projet de loi pour l'activité annoncé par le ministre de l'Economie Emmanuel Macron et qui prévoit que les commerces non alimentaires pourront désormais ouvrir cinq dimanches par an sans autorisation préalable et jusqu'à 12 dimanches par an au total.
Bercy se veut rassurant : le travail dominical se ferait sur la base du volontariat mais les syndicats sont perplexes, à l’image de la CGT pour qui "le gouvernement se fait le porte-parole du Medef". "Le volontariat n'existe pas et on s'acheminerait vers une banalisation du travail dominical ", souligne Karl Ghazi (CGT).
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