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Toutes les raffineries désormais en grève

Alors que certains dépôts de carburants ont été débloqués manu militari ce matin, la détermination des grévistes du secteur ne faiblit pas : toutes les raffineries sont désormais en grève ; l'oléoduc qui approvisionne notamment les aéroports parisiens ne fonctionne plus.
Article rédigé par franceinfo
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L'essence serait-elle le nerf de la guerre... des nerfs ? Si aucune pénurie ne pointe encore à l'horizon, le secteur pétrolier est bien en pointe dans le combat contre la réforme des retraites.

C'est justement pour éviter tout manque que les forces de l'ordre sont intervenues, ce matin, pour dégager les accès aux dépôts d'hydrocarbures à Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône), Bassens (Gironde), Cournon d'Auvergne (Puy-de-Dôme) et Lespinasse, près de Toulouse.
_ Le dépôt de Saint-Baussant en Meurthe-et-Moselle est, lui, resté bloqué. De nouveaux dépôts l'ont été, parfois temporairement (près de Tours, Rennes et à La Rochelle).

Pas sûr que cela change grand-chose, à l'avenir. Les 12 raffineries, disséminées sur le territoire, sont toutes, désormais, en grève. Pas forcément à l'arrêt encore. Mais c'est une question de temps...

Conséquence directe et immédiate : l'oléoduc, qui approvisionne notamment les aéroports d'Orly et de Roissy, ne fonctionne plus... faute de carburant. Il était approvisionné par la raffinerie de Grandpuits, en Seine-et-Marne. Le site est en grève depuis plusieurs jours, et devait s'arrêter complètement aujourd'hui.

Cela dit, l'entreprise propriétaire de l'oléoduc se montre rassurante : l'aéroport d'Orly a 17 jours de stocks, et Rossy en a au moins jusqu'à la fin de ce week-end. Et rien n'empêche, à l'avenir, les avions de faire le plein dans les aéroports étrangers, à l'arrivée.

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