Total : reprise du travail dans les raffineries, sauf à Dunkerque
Actualisé à 16h
Le vote des salariés est sans surprise à Dunkerque : dès hier, le syndicat Sud excluait toute possibilité de reprise du travail.
_ Car la raffinerie des Flandres semble bien être la "sacrifiée" de l’accord conclu entre direction de Total et syndicats. Le cas de Dunkerque a en effet été clairement dissocié des négociations, et un CCE est prévu le 8 mars afin d’aborder la question de l’avenir du site.
"Le personnel est déçu, il s'attendait à ce que, lors de ces longues heures de négociations, la direction annonce le 'grand arrêt' (de maintenance NDLR) et le redémarrage de Dunkerque", a déclaré Patrice Leclaire, délégué FO de la raffinerie.
_ Une vingtaine de personnes occupent désormais jour et nuit le site de Dunkerque. L'occupation a commencé le 16 février.
Reprise du travail sur les autres sites
Dès hier soir, la CGT avait salué, à l’issue de 9 heures de négociations, les avancées de la direction. Le groupe pétrolier s’est en effet engagé à ne fermer, ni ne céder, aucune autre raffinerie dans les cinq années à venir. Par ailleurs, une table ronde nationale sur le raffinage en France devrait avoir lieu aux alentours du 15 avril, précisait ce matin Jean-Louis Borloo : c’était également l’une des revendications des organisations syndicales.
Sur ces bases, la CGT appelait donc à la reprise du travail.
La fin de la grève a été votée à la mi-journée à La Mède (raffinerie de Provence, Bouches-du-Rhône), puis successivement à Feyzin (Rhône), Donges (Loire-Atlantique) Grandpuits (Seine-et-Marne) et Gonfreville (Seine-Maritime).
A Gonfreville, l'assemblée générale avait dans un premier temps décidé de reconduire le mouvement. Puis un nouveau vote a eu lieu après l'annonce de la reprise du travail sur les autres sites, et la grève a finalement été suspendue "à une très courte majorité", selon la CGT.
Gilles Halais, avec agences
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