Téléthon : deux jours pour lutter contre les maladies rares

Malheureusement, à la mi-journée, les promesses de dons étaient en recul par rapport à l’année dernière.

La polémique de l’an passé semble éteinte. Une frange de l’église catholique s’était insurgée contre la recherche sur les cellules souches, faisant valoir que l’embryon humain ne pouvait être utilisé comme matériau de laboratoire. Cette année, seules quelques voix se sont fait entendre. Et la recherche, dans le cadre de la légalité, a poursuivi son chemin.
_ "Le grand virage des traitements" est bel et bien amorcé. Et pour cette 21ème édition, le Téléthon s’en réjouit. Plus de 500 patients participent à une quinzaine d’essais sur l’homme en cours. Un pas de géant. Une vingtaine d’autres essais sont en préparation.

"Les essais sur l’homme sont beaucoup plus coûteux que ceux sur les animaux et ils sont pluriannuels", indique Laurence Thiennot-Herment, présidente de l’AFM, l’Association française contre les myopathies, à l’origine de l’émission, en 1987. Les laboratoires et les équipes que l’on soutient demandent donc des moyens plus importants. "L’espoir n’est pas de faire exploser les compteurs" s’empresse-t-elle d’ajouter.
_ Mais l’objectif de ce marathon télévisé de deux jours -outre faire connaître les maladies rares qui touchent en France quelque 4 millions de personnes- est aussi de financer la recherche. L’an passé, l’AFM avait récolté 106,7 millions d’euros.

Une maladie est dite rare quand elle touche moins d’une personne sur 2.000. En France, 7.000 maladies rares ont été recensées, dont 80% d’origine génétique.

La ligne du don : 36 37
_ Le don en ligne : www.telethon.fr