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Suppression du Défenseur des enfants et du CNDS : la polémique

La création envisagée d'une nouvelle autorité, devant remplacer le poste de Défenseur des enfants mais également la "Commission nationale de déontologie de la sécurité", entraîne une cascade de protestations dans l'opposition et le monde associatif...
Article rédigé par franceinfo
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  (Radio France ©Fotolia/ Nik Frey)

C'est donc mardi soir que Dominique Versini, nommée en 2006 pour six ans au poste de Défenseur des enfants, a découvert "avec stupeur" le projet en cours.

Autrement dit, deux projets de loi présentés la semaine dernière revenant en détail sur la création d'une prochaine autorité, le "Défenseur des droits".

Avec des attributions qui regrouperont celles revenant jusqu'ici au Défenseur des
enfants, le Médiateur de
la République et la Commission nationale de déontologie de la sécurité (CNDS).
_ Celle-ci est chargée depuis 2000 de veiller au respect de la déontologie par les forces de
sécurité (policiers, gendarmes, surveillants de prison).

L'annonce de ces changements a rapidement suscité un certain nombre de critiques dans le milieu associatif, notamment.

Une fusion de trois autorités administratives indépendantes comparée par la
Ligue des droits de l'Homme (LDH) à une "punition" pour deux d'entre elles.

"(La défenseure des enfants) a été amenée maintes et maintes fois à interpeller les préfets ou les
ministres sur des situations individuelles de mineurs isolés, d'enfants internés
en zone d'attente, placés en rétention et menacés d'expulsion", a rappelé le
Réseau éducation sans frontières (RESF).

Matteu Maestracci avec agences

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