Sondage exclusif : la dépendance, cette grande inconnue des Français
Face à la perte d’autonomie, plus généralement dénommée "dépendance", les personnes du quatrième âge disposent soit d’un
maintien à domicile lorsque leur perte d’autonomie reste partielle, soit d’une
vie en résidence médicalisée pour personnes âgées - les EHPAD.
Pour faire à ses
dépenses qui dépassent souvent le double
de leur pensions de retraite, une aide leur est versée : l’APA, l’allocation
personnalisée d’autonomie, qui représente une montant global d’environ 5,2 milliards d’euros. Une aide qui est
financée par les Conseils généraux.
Le principal problème des résidents des maisons de retraites médicalisées est ce que l’on appelle "le reste à charge". Il
s’agit du coût de l’hébergement qu’ils doivent assumer - car les soins sont pris en charge par l’assurance maladie. Comme le souligne Joëlle Le Gall, la
présidente de la Fédération nationale des personnes âgées en établissement et de leurs familles, "on se retrouve en
EHPAD non par choix mais parce qu’en raison d’une perte sévère d’autonomie, il
est impossible de rester à domicile" .
Le financement - ou prise en charge de
cette dépense - n’a donc pas été réglé, même s’il a fait l’objet de nombreux
débats au cours de l’année écoulée et de la précédente. Rappelons
qu’aujourd’hui, toujours selon la FNAPAEF, 20% des personnes de plus de 80 ans
se retrouvent dans une situation difficile et qu’il y urgence à ne plus
retarder le financement de la perte d’autonomie.
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