Cet article date de plus de treize ans.

Sondage exclusif : la dépendance, cette grande inconnue des Français

Qu'attendent les Français en matière de dépendance - le cinquième risque ? Pour la quatrième année, France Info révèle les conclusions d'un baromètre annuel, qui montre une prise de conscience du sujet de la part des Français. Mais une méconnaissance de la question du financement.
Article rédigé par Patrick Lelong
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Franceinfo (Franceinfo)

Face à la perte d’autonomie, plus généralement dénommée "dépendance", les personnes du quatrième âge disposent soit d’un
maintien à domicile lorsque leur perte d’autonomie reste partielle, soit d’une
vie en résidence médicalisée pour personnes âgées - les EHPAD.

Pour faire à ses
dépenses qui dépassent souvent le double
de leur pensions de retraite, une aide leur est versée : l’APA, l’allocation
personnalisée d’autonomie, qui représente une montant global d’environ 5,2 milliards d’euros. Une aide qui est
financée par les Conseils généraux. 

Le principal problème des résidents des maisons de retraites médicalisées est ce que l’on appelle "le reste à charge". Il
s’agit du coût de l’hébergement qu’ils doivent assumer - car les soins sont pris en charge par l’assurance maladie. Comme le souligne Joëlle Le Gall, la
présidente de la Fédération nationale des personnes âgées en établissement  et de leurs familles, "on se retrouve en
EHPAD non par choix mais parce qu’en raison d’une perte sévère d’autonomie, il
est impossible de rester à domicile"
.

Le financement - ou prise en charge de
cette dépense - n’a donc pas été réglé, même s’il a fait l’objet de nombreux
débats au cours de l’année écoulée et de la précédente. Rappelons
qu’aujourd’hui, toujours selon la FNAPAEF, 20% des personnes de plus de 80 ans
se retrouvent dans une situation difficile et qu’il y urgence à ne plus
retarder le financement de la perte d’autonomie.


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