Service public : ces communes rurales qui se mobilisent pour leur bureau de poste
Les habitants de Jouques, dans les Bouches-du-Rhône, sont très attachés à leur bureau de poste. Pour le deuxième samedi consécutif, le 16 octobre, une réunion avec les élus a rassemblé de nombreuses personnes pour s'opposer à un projet de réorganisation des bureaux.
À Jouques (Bouches-du-Rhône) comme dans les villages alentour, la réorganisation en cours des services postaux est souvent synonyme de fermeture partielle, avec des horaires d'ouverture qui se réduisent. Dans la commune de 4 500 habitants, le rideau est le plus souvent baissé, avec la volonté de La Poste de n'ouvrir que durant quatre après-midi par semaine, durant trois heures. "Le client qui vient poster sa lettre va acheter le pain juste après à la boulangerie. S'il est obligé d'aller au village d'à côté, la boulangerie de Jouques meurt avec la Poste", commente Jean-Luc Botella, délégué syndical Sud.
Baisse des services publics
Ici, la population se mobilise contre ce scénario catastrophe. Presque 200 personnes se sont retrouvées afin de faire entendre leur désarroi, samedi 16 octobre. Il en va selon eux de la santé économique et sociale de leur ville. La population souhaite éviter la fermeture de leur poste à tout prix, tout comme le maire (SE) Éric Garcin, par ailleurs contraint par l'État d'augmenter son offre de logements sociaux. "En même temps on nous oblige à augmenter nos habitants, et d'un autre côté on diminue le service public qu'on va pouvoir offrir à ces habitants", déplore-t-il, pointant une "incohérence".
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