Selon l'Education nationale, on comptait 13,39 % de grévistes dans le primaire et 12,26 % dans le secondaire
Le syndicat SNES-FSU, premier syndicat du second degré, a annoncé près de 40% d'enseignants ayant cessé le travail dans les collèges et lycées.
La FSU et Sud-Education ont appelé à la grève pour protester contre les suppressions de postes, pour une révision de la réforme de la formation des enseignants et une revalorisation des salaires.
Luc Chatel a déclaré sur RTL qu'il n'était pas question de revenir sur cette orientation. "Cette politique nous permet de mettre en place la revalorisation financière des enseignants, qui est très attendue", a-t-il dit.
Il y aura encore des suppressions de postes en 2011, a laissé entendre le ministre. "Le président de la République n'a pas demandé et n'a pas annoncé qu'il allait revenir sur sa politique du non-renouvellement d'un fonctionnaire sur deux", a-t-il dit.
Des manifestations sont organisées à Paris et en province
La première organisation étudiante, l'Unef, a appelé les étudiants à se joindre aux défilés. Dans la capitale, le cortège de plusieurs milliers de manifestants - 2.900 selon la police, 8.000 selon les syndicats - est parti à 15h de Port Royal (14e arrondissement) pour Saint-François-Xavier (7e). Plusieurs banderoles, en tête de cortège, dénonçaient: "Système éducatif, emploi, salaires, conditions de travail, l'Ecole est asphyxiée: stop !" ou "Non à la démolition de la formation des maîtres. IUFM en colère", en référence aux Instituts universitaires de formation des maîtres.
D'autres manifestations ont rassemblé au total quelques milliers de personnes en province.
FSU et Ferc-CGT, qui critiquent les "50.000 suppressions" de postes d'enseignants, réclament "des recrutements à la hauteur des besoins". Ils exigent aussi une "réelle revalorisation" des enseignants, "l'amélioration des conditions de travail" et la titularisation des précaires.
"Ce n'est pas un front syndical uni face au gouvernement", a commenté mardi Luc Chatel, "il y a d'autres organisations syndicales importantes dans l'éducation qui ne s'associent pas à ce mouvement".
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