Paris : le stationnement payant, récit d'une désillusion
Les parcmètres couvrent les rues des communes et ne font pas toujours le bonheur des automobilistes. À Paris, ils existent depuis 50 ans, et le stationnement payant continue d'évoluer – souvent au grand dam des premiers concernés.
Les automobilistes parisiens s'interrogent quant au stationnement payant, alors que les places se raréfient toujours et que les prix augmentent. "On ne peut plus se garer", se lamente une Parisienne. C'était pourtant tout l'enjeu il y a 50 ans. En juillet 1971, la mairie de Paris rendait le stationnement payant dans les zones grises afin de libérer des places. Pour surveiller les éventuels contrevenants, la police embauchait ses célèbres "pervenches".
Hausse à partir du 1er août
13 ans plus tard, les grandes villes ont vu pousser des forêts de parcmètres. "En France, on roule trop vite, on ramasse un PV, on s'assied, on ramasse un PV, on se demande ce qu'on va faire !", s'exaspérait un homme. Les automobilistes ne sont pas au bout de leur peine, puisque la mairie de Paris augmentera ses tarifs de stationnement à partir du 1er août : au centre de la capitale, ils passeront de 4 à 6 euros pour une heure.
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