Prévention pour les uns, impôt déguisé pour les autres. Pour mettre fin à la polémique qui dure depuis 14 ans et l'installation de premiers radars sur le bord des routes, le ministre de l'Intérieur a demandé un rapport dévoilé ce mardi 17 octobre dans Le Parisien. Deux tiers des recettes vont à la sécurisation des routes : installation de feux tricolores ou création de ronds-points.8% pour désendetter l'ÉtatCet argent va aussi dans de lourds investissements comme celui de la RCEA, surnommée la route de la mort reliant Bordeaux (Gironde) à Genève (Suisse). La gestion du parc des radars et des points qui sont retirés aux automobilistes coûte très cher : près de 240 millions d'euros. Contre toute attente des associations des usagers de la route, seuls 8% vont au désendettement de l'État. Un dispositif efficace selon le gouvernement. Depuis 2003, la vitesse moyenne serait passée de 91 à 80 km/h sur les routes.