Côtes-d'Armor : à la rencontre de l'ange gardien des écoliers

Ces cinq morceaux de tôle, c'est la bataille de Thérèse Cornanguer depuis ce drame, à quelques pas d'ici. "Il y a eu une petite qui a eu un accident de car il y a cinq ou six ans de ça et c'est devenu assez compliqué", explique Thérèse Cornanguer. À l'époque, l'abribus est en bas de la rue au milieu d'un carrefour. Thérèse fait des pieds et des mains et réclame que le bus s'arrête devant chez elle.

"Important pour les relations intergénérationnelles"

Toujours à la même heure, le car dépose les collégiens du hameau, ceux qu'elle appelle ses rayons de soleil. À peine descendus, ils se précipitent. Il faut dire qu'ici, ils sont bien reçus. "On prend le goûter, on fait nos devoirs, après on peut aller jouer", explique l'un d'eux. Et d'ajouter : "Tous les soirs, elle a de la compagnie". Les enfants restent le temps que les parents viennent les chercher. Pour eux c'est pratique, rassurant, mais pas seulement. "Je trouve que c'est important pour les relations intergénérationnelles", affirme la mère d'un des enfants.