Emmanuel Macron dans le Vercors pour les 80 ans de la Libération : "Un juste retour qui honorera les copains qui sont tombés", salue l'un des derniers résistants encore en vie

Daniel Huillier, 95 ans, espère que l'hommage inédit qui sera rendu mardi par le président permettra à la "jeunesse de se rendre compte de ce que ses grands-parents et arrière-grands-parents ont fait pour" elle.
Article rédigé par franceinfo - avec France Bleu Isère
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Daniel Huillier, l'un des derniers résistants du maquis du Vercors encore en vie, le 6 mars 2024. (JULIEN BALIDAS / RADIO FRANCE)

"C'est une reconnaissance qui, pour moi, est justifiée et honore ceux qui se sont sacrifiés pour la liberté de la France", salue mardi 16 avril au micro de France Bleu Isère Daniel Huillier, un des derniers résistants du maquis du Vercors encore en vie, alors qu'un hommage inédit au maquis doit être rendu mardi. Emmanuel Macron est attendu à Vassieux-en-Vercors (Drôme), où le maquis a été attaqué le 16 avril 1944 par la milice française avant un assaut final des troupes allemandes. Il y lancera les commémorations du Débarquement.

Isérois de 95 ans, Daniel Huillier juge le moment important, d'autant qu'il n'y "jamais eu de visite officielle d'un président de la République" auparavant. "On attendait ça depuis 80 ans", assure-t-il. Pour Daniel Huillier, la venue d'Emmanuel Macron est donc "un juste retour qui honorera les copains qui sont tombés" en 1944. Cet hommage "met du baume au cœur" de ce résistant qui, "80 ans plus tard (...) se rappelle de tout ce que ces gens du Vercors et de France ont fait pour la Libération de notre pays".

 "Si on oublie son passé, c'est difficile de construire l'avenir"

Daniel Huillier est conscient qu'aujourd'hui en France ils ne sont "plus nombreux à avoir connu cette période" de la Seconde Guerre mondiale. Il juge ainsi d'autant plus important cet hommage car il espère que cela permettra à la "jeunesse de se rendre compte de ce que ses grands-parents et arrière-grands-parents ont fait pour" elle. "Si on oublie son passé, c'est difficile de construire l'avenir", ajoute-t-il.

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