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VIDEO - En France, le réseau de commerçants du Carillon se mobilisent pour aider les sans-abri

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Durée de la vidéo : 3 min
Des commerçants solidaires et des petits services du quotidien. C’est la recette du réseau Carillon, qui vient en aide aux plus démunis. Louis-Xavier Leca nous parle de cette initiative citoyenne dont il est à l’origine.
VIDEO - En France, le réseau de commerçants du Carillon se mobilisent pour aider les sans-abri Des commerçants solidaires et des petits services du quotidien. C’est la recette du réseau Carillon, qui vient en aide aux plus démunis. Louis-Xavier Leca nous parle de cette initiative citoyenne dont il est à l’origine. (brut)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

Des commerçants solidaires et des petits services du quotidien. C’est la recette du réseau Carillon, qui vient en aide aux plus démunis. Louis-Xavier Leca nous parle de cette initiative citoyenne dont il est à l’origine. 

"Enclencher une nouvelle dynamique sociale" qui puisse venir en aide aux plus démunis : c’est l’ambition du réseau solidaire Carillon. Depuis presque trois ans maintenant, Louis-Xavier Leca a décidé d’agir concrètement contre la misère avec la mise en place de cet ensemble de commerçants. Tous s’engagent à offrir des petits services du quotidien, tels que l’accès aux toilettes ou la recharge d’un mobile, aux plus démunis. De plus, les citoyens peuvent également payer en avance ces services qui seront ensuite offerts aux sans-domicile. 

Présent à Paris, Marseille, Bordeaux, Lille et Nantes, le réseau existe déjà chez plus de 750 commerçants à ce jour. Tous sont repérables grâce à un logo affiché sur leurs vitrines ainsi qu’à une liste cartographiée. 

Une initiative pour créer du lien 

Si le partage est au coeur de cette action bénévole, le réseau Carillon veut aussi recréer du lien pour les personnes dans le besoin. Ainsi, tous les mois, des évènements solidaires sont organisés dans ce sens.

Pour sa part, Louis-Xavier Leca estime que le l’intégration et "fait d’avoir un réseau de soutien autour de soi" sont "presque aussi importants que l’aide matérielle pure". "Pour les personnes qui font la manche, vous imaginez le nombre de refus, de personnes qui passent sans regarder. Ce sont des choses qui vous plombent et qui vous empêche parfois de trouver la légitimité pour se réinsérer.", conclue-t-il. 

 

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