Retraites : le PS dénonce "un simulacre de concertation"
C'est depuis Lille que Martine Aubry a attaqué ce document d'orientation et la méthode du gouvernement. La première secrétaire estime que les propositions contenues dans ce document ne sont pas à la hauteur, et laisse entendre que le ministre du Travail joue la montre : "on a l'impression, dit-elle, que le gouvernement veut attendre l'été, peut-être la Coupe du monde de foot, pour que les gens n'aient pas le temps de réagir."
Le Parti Socialiste, qui doit présenter ses propres propositions dans les prochains jours (le dossier figurera au menu du Bureau National du PS "demain ou la semaine prochaine", a précisé le porte-parole Benoît Hamon), estime que ce sera "aux salariés et aux retraités de payer la facture de cette réforme".
Même analyse au PCF, qui parle d'une "opération de dissimulation" de la part du gouvernement. Le porte-parole communiste, Olivier Dartigolles, estime que la réforme telle qu'elle est envisagée comporte "une seule piste : la fin de la retraite à 60 ans".
Le son de cloche est évidemment différent du côté de l'UMP, où l'on souligne le refus d'une augmentation généralisée des impôts et des cotisations.
_ Le porte-parole de l'UMP, Frédéric Lefebvre, explique par ailleurs que la contribution des hauts revenus à l'équilibre du régime des retraites ne remet pas en cause le bouclier fiscal, mais "le solidifie", au contraire.
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