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Retraites : des concessions insuffisantes, pour les syndicats et l'opposition

Après les annonces du président de la République, "attentif" à la mobilisation de la rue hier, les réactions n'ont pas tardé à gauche. Sans surprise, tous déplorent l'insuffisance des concessions annoncées...
Article rédigé par franceinfo
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C'était prévisible : à partir du moment où le chef de l'Etat se montrait inflexible sur l'âge de départ à la retraite, l'opposition n'allait pas tarder à monter au créneau.

“Ce ne sont pas les maigres améliorations à son texte qui changeront la nature du rapport de force qui existe aujourd'hui et qui changeront l'appréciation du Parti socialiste”. “La négociation n'a pas lieu” , déplore le porte-parole du PS, Benoît Hamon.

Jean-Michel Baylet, le président du Parti radical de gauche, va encore plus loin : il estime que la réforme doit être “suspendue et profondément revue. Le PRG demande un moratoire permettant la tenue d'un Grenelle des retraites.”

Côté syndical, même son de cloche. la CFDT parle de “bricolage” . “Les réponses apportées aujourd'hui par le président ressemblent à du bricolage. Elles sont la conséquence du refus d'une vraie mise à plat du système et d'un débat de fond comme la CFDT le réclame. De toute évidence, de nouvelles actions
s'imposent.”

La mobilisation a “fait sentir ses premiers effets”, analyse l'Unsa, car elle a “obligé le président de la République à sortir du bois et à annoncer de nouvelles mesures”. Mais, ajoute le syndicat, “si le président de la République et le gouvernement veulent vraiment que le conflit s'apaise, ils doivent faire des concessions sur les mesures qui sont au cœur du projet: les mesures d'âge”.

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