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Restos du Cœur : des steaks retirés après des suspicions de salmonelles

Les Restos du Cœur ont retiré de leur distribution des steaks hachés pouvant contenir des salmonelles. Ces bactéries peuvent provoquer des infections alimentaires ou de graves fièvres.
Article rédigé par Marie Campistron
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (Le retrait a été effectué ce dimanche « par précaution », selon un communiqué du ministère de l’Agriculture. © Maxppp)

La viande concernée par cette suspicion de salmonelles correspond à un lot de steaks hachés surgelés 15% de matières grasses, reçu du Fond européen d’aide aux plus démunis. Le retrait a été effectué ce dimanche "par précaution", selon un communiqué du ministère de l’Agriculture.

Le lot porte mention sur le sachet emballant les steaks d’une date limite d’utilisation optimale (DLUO) au 28/10/2016. Treize départements sont potentiellement concernés : le Cher (18), l’Indre (36), la Manche (50), la Meuse (55), la Moselle (57), le Nord (59), le Pas-de-Calais (62), le Haut-Rhin (68), la Somme (80), les Vosges (88), l’Yonne (89), la Seine-Saint-Denis (93) et le Val d’Oise (95).

Risques de fièvres et d'infections alimentaires

Malgré ce retrait, certains de ces produits ont déjà été distribués. Le ministère de l’Agriculture demande donc "aux personnes qui détiendraient des produits appartenant au lot décrit ci-dessus de ne pas les consommer, de les détruire, et de prendre contact avec leur centre Restos". Les personnes ayant mangé de la viande issue de ce lot sont invitées à consulter leur médecin traitant.

Les infections alimentaires causées par les salmonelles "se traduisent par des troubles gastro-intestinaux souvent accompagnés de fièvre dans les quarante-huit heures après la consommation des produits contaminés". Les jeunes enfants, les personnes immunodéprimées comme les personnes âgées peuvent voir leurs symptômes aggravés.

 

Les Restos du Coeur retirent de la distribution un lot de steaks hachés surgelés. En cause la présence suspectée de salmonelles. Le reportage de Jules Brélaz
 

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