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Renvoyée de la maison de retraite à cause de son caractère

Une résidente de 70 ans fait vivre un véritable calvaire au personnel de la maison de retraite où elle vit, près de Niort. Reproches, coups de gueule, elle terrorise même certains autres résidents. L'établissement a résilié son contrat de séjour. Elle a trois mois pour trouver une autre maison de retraite.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
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  (Capture d'écran La Nouvelle République Autre)

La Tatie Danielle du Poitou.
En 1990, le public découvrait à l'écran cette vieille dame acariâtre dans le
film éponyme. A Coulonges-sur-l'Autize, à une vingtaine de kilomètres de Niort,
ce n'est pas du cinéma. La résidente d'une maison de retraite est obligée de
quitter l'établissement car son mauvais comportement est "incompatible
avec la vie en collectivité
".

"J'ai tapé mon assiette
parce que j'étais pas contente. Elle s'est cassée en trois" (Nicole)

Rencontrée par nos confrères
de France Bleu Poitou, Nicole, 70 ans, s'est montrée avec eux comme avec tous
les gens de la maison de retraite. Franche. Elle "dit ce qu'elle pense "
et confie sans détour : "Quand je dis quelque chose, je ne vais pas
faire de petite faveur... pour le plaisir d'offrir
".

Personnel, pensionnaires,
tous subissent les reproches et les excès de colère de Nicole. Dernièrement,
elle "n'était pas contente ", alors à midi, elle a brisé une
assiette. "Elle s'est cassée en trois ", raconte Nicole, "si
elle était fêlée, ce n'est pas de ma faute
", et lâche, "y'en a
beaucoup de fêlés ici
".

"Les personnels n'ont
pas à subir constamment des invectives, des insultes voire plus" (la directrice
de l'Ehpad de Nicole)

Pour essayer de régler le
problème, une médiation a été mise en place. Huit mois de discussions et
toujours pas de changement. Le conseil d'administration de l'établissement a
donc décidé de résilier le contrat de séjour de Nicole. Elle a trois mois pour
trouver un autre établissement. "Ce n'est pas parce qu'on est
locataire d'un établissement médico-social qu'on a que des droits
",
explique Françoise Laboirie-Ladner, la directrice de l'Ehpad de Coulonges-sur-l'Autize,
"la loi existe et elle existe pour tout le monde ".

Selon le quotidien La
Nouvelle République
, Nicole a décidé de faire une "demande d'aide
judiciaire
".

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