Rentrée des classes : le risque de bizutage
Humiliations, brimades, le bizutage dans certaines écoles peut parfois aller très loin. En cette période de rentrée, le Comité national contre le bizutage (CNCB) lance une campagne pour éviter de telles séances. L’association met en ligne et à disposition des établissements une plaquette pour mettre en garde les étudiants.
La loi interdit le bizutage et le punit comme un délit depuis bientôt 10 ans. Mais cette pratique n'a pas disparu... Elle se cache juste derrière un autre nom...
Pour l'instant, l'association n'a enregistré qu'un seul cas, mais la rentrée n'aura lieu qu'en octobre dans les universités. Et les langues mettent du temps à se délier... Le plus souvent, les bizuts n'osent pas témoigner, à cause de la pression des plus anciens.
L'association SOS bizutage encourage elle les étudiants à "boycotter les week-ends d'intégration", prétextes à des humiliations et des maltraitances. Elle conseille même aux étudiants qui veulent y aller de faire venir des journalistes. "Si les associations étudiantes organisatrices acceptent, il y a de bonnes chances pour qu'aucune séance de bizutage ne soit prévue, dans le cas contraire, c'est qu'il existe un danger", explique Jean-Claude Delarue, président de SOS bizutage.
Un numéro d’urgence est ouvert au 06 60 29 43 76.
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