Renforcement nécessaire des vitrages de 48 télécabines

Cinq mois après le décès d’un skieur tombé d’une cabine à Chamonix, le bureau d'enquêtes sur les accidents de transports terrestres recommande d’améliorer la résistance des vitrages dans 48 télécabines en France.

Le 1er mars dernier, un skieur de 32 ans chahute avec trois copains passablement éméchés dans une cabine de Planparz à Chamonix en Haute-Savoie. Il s’appuie sur la vitre, qui cède sous son poids. Il fait alors une chute mortelle.

Quelques jours après l’accident, le secrétaire d'Etat aux Transports saisit le bureau d'enquêtes sur les accidents de transports terrestres. Le BEA-TT a remis son rapport au début du mois. Il préconise la mise en place avant l'hiver dans 2.983 bennes de télécabines de divers aménagements techniques, notamment "la pose
d'une barre fixée aux montants, un doublement partiel du vitrage ou la solidarisation du vitrage et du châssis par des pattes de fixation --système déjà mis en oeuvre sur certaines cabines à Courchevel en Savoie)-- ainsi que l'empêchement de s'asseoir sur la barre d'appui.

Le rapport souligne également que des comportements interdits par le règlement des télécabines, mais qui ne relèvent pas "d'un désir manifeste de dégrader le matériel", peuvent suffir à déboîter les vitres.

Un contrôle du montage des vitres de l'ensemble des cabines de Planpraz n'avait "mis en évidence aucune non-conformité", avait précisé, peu après les faits, le secrétariat d'Etat aux Transports.
Le ministère avait alors demandé "à tous les exploitants de télécabines que les passagers soient mieux informés de la nécessité impérieuse de rester assis pendant toute la durée du transport".

Edwige Coupez avec agences