Cet article date de plus de quatre ans.

Vidéo Islamisme : Nicolas Bay dénonce "la corruption des élites" et accuse Edouard Philippe

Publié
Temps de lecture : 1min
Article rédigé par franceinfo
Radio France

Nicolas Bay, député européen du Rassemblement national, a critiqué les annonces d'Emmanuel Macron sur le "séparatisme islamiste" et a accusé le Premier ministre  d'avoir "inauguré une mosquée directement rattachée à l'UOIF" quand il était maire du Havre.

"Il y a un peu moins de six ans, en pleine campagne municipale [au Havre, où Édouard Philippe a été élu maire], il est allé inaugurer une mosquée directement rattachée à l'UOIF, c'est-à-dire directement aux Frères musulmans, financée à hauteur de 200 000 euros par le Qatar", a affirmé Nicolas Bay, député européen du Rassemblement national, jeudi 19 février sur franceinfo.

"Sur l'islamisme, le problème, c'est la corruption des élites", estime l'eurodéputé. Il évoque "une classe politique" qui agit "par veulerie, et aussi par cynisme, par clientélisme électoral". "On donne de l'argent à des islamistes", assure Nicolas Bay qui évoque "de l'argent donné par des collectivités locales". "Quand Emmanuel Macron nous explique qu'il faut arrêter avec le financement étranger des mosquées, et que son Premier ministre a un tel passif en la matière, comment être crédible ?", interroge le député européen.

"Des petites mesurettes"

Mardi à Mulhouse, le président de la République a annoncé une série de mesures contre ce qu'il appelle le "séparatisme islamiste". "Ce sont des mesures qui sont dérisoires", a critiqué l'eurodéputé RN.

Pour Nicolas Bay, "compte tenu de la gravité de la situation, d'un communautarisme et d'un islamisme qui, aujourd'hui gangrène la France, des quartiers entiers qui sont des zones de non-droit, où les lois de la République ne s'appliquent plus, des véritables incubateurs à jihadistes, la situation est d'une extrême gravité." Le député européen estime que "cela nécessiterait autre chose que quelques petites mesurettes".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.