C'est une petite rue, comme il en existe des milliers en région parisienne. Pourtant, celle-ci a quelque chose de singulier : la synagogue a été construite juste à côté du temple baptiste. Trois numéros plus loin, on découvre la mosquée et dans la continuité de la rue, l'église. Une rue au nom évocateur : celui du résistant Jean Moulin.Le vivre-ensemble et la main tendue comme credoCôte à côte, le prêtre, le rabbin et le président de la communauté musulmane de Ris-Orangis : ces trois-là passent beaucoup de temps ensemble. Aujourd'hui, si les musulmans ont une mosquée pour prier, c'est en partie grâce au rabbin, qui a même eu l'honneur de l'inaugurer. Le vivre-ensemble et la main tendue sont devenus leur credo. Chaque responsable a entraîné dans son sillage tout sa communauté. Ce dialogue interreligieux a essaimé partout dans la ville. Comme beaucoup de communes de la région parisienne, Ris-Orangis connaît des problèmes de délinquance, mais semble épargnée par les problèmes communautaires.